on reconnait "officiellement l'existence de 4 génocides"
-le génocide des juifs
-le génocide des tutsi
-le génocide des bosniaques
le génocide rwandais ne dura "que" 100 jours mais compta 800'000 morts...
A la base tutsi et hutu n'étaient pas opposés... c'etaient 2 tribus de meme religion, aux meme coutumes et partagant le meme territoire cependant en 1930 les tutsi sont décalarés race supérieure (par les belges sur place depuis plus de 100 ans) puis en 1945 une carte d'immatriculation désignant l'appartenance ethnique tutsi ou hutu est remise a chacun (ce qui ne fait qu'augmenter les divisions
à la fin des années 50 les tutsi se rebellent demandant l'indépendance du pays et la laicité (le christianisme ayant été imposé par les belges).cela entrainera un "changement de preference" et les hutus prendront la place de race superieure.
c'est la premiere fois que la haine raciale s'installera au sein du peuple rwandais
en 1994 le cauchemard commenca... l'élimination des tutsi était lancée...
la cruauté des meurtiers fut sans égale on n'épargna ni les femmes ni les enfants... ni meme les bébé et on les violaient ou les torturaient avant de les tuer la plupart du temps
Jean de Dieu (onze ans) était recroquevillé, une boule de chair en sang, juste un filet de regard sorti droit du néant, un regard sans vision fixant un autre corps: Marie-Ange (neuf ans) lovée sur un tronc d'arbre, les bras ballants, les jambes écartées souillées d'excréments de sperme et de sang, l'anus n'étant plus qu'une plaie béante. Dans sa bouche, un sexe coupé à la machette, celui de son père. Dans un trou d'eau puante gisaient quatre corps découpés, empilés: leurs parents et frères aînés. Nous les avons pris dans nos bras, à la va-vite, pour les installer dans la voiture. A cet instant est passée une voiture tout-terrain chargée d'hommes en armes; ils se sont mis à rire sadiquement. Le fait d'avoir dans les bras des corps d'enfants n'a aucunement modifié leur agressivité, il a fallu palabrer, comme toujours... Une pluie torrentielle a certainement été une providence, ils nous ont laissés allonger les deux gosses dans la voiture, et nous sommes repartis vers l'hôpital en se disant que le mot horreur devra un jour enfanter un autre mot plus terrible pour décrire ce genre de scènes vécues au quotidien par quelques volontaires encore présents à Kigali." (bulletin d'information N°30 de MSF. avril 1994. témoignage d'un médecin, René Caravielhe
"...on nous a rapporté comment ils (les inyenzi) prenaient les femmes enceintes, les assommaient avec un gourdin et leur ouvraient le ventre pour en extraire le foetus, lequel était à son tour déposé à terre puis tué après avoir eu lui aussi le ventre ouvert; et tout cela était exécuté en présence d'autres mères à telle enseigne que celles-ci sentaient qu'elles n'avaient plus elles-mêmes la vie, que le même sort les attendait."
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